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Auvergne-Rhône-Alpes

Lyon Confluence et le WWF : Un partenariat pour la biodiversité

Publié le 24 avril 2012, par Patrick Cros/Naja

Entre Rhône et Saône, Lyon Confluence, maillon essentiel d’un corridor naturel utilisé par les oiseaux migrateurs, bénéficie d’une partenariat innovant avec le WWF. Une première en France.

Un tiers de Lyon Confluence a été transformé en parc ou jardin aquatique. © Depaule/Asylum pour Lyon Confluence

Avec Lyon Confluence, l'agglomération lyonnaise veut créer un quartier du futur « où mode de vie moderne rime avec qualité de vie et écologie ». Un partenariat unique en France a été signé dans ce cadre avec le WWF. Son Plan d'action durabilité (Pad) définit ainsi une dizaine d'engagements. Au programme : des objectifs ambitieux « pour une ville durable » tels que l'optimisation de l'efficacité énergétique et l'utilisation d'énergies renouvelables, la réduction et le recyclage des déchets, la mobilité douce, une alimentation locale privilégiée, la gestion de l'eau raisonnée, ou encore la valorisation de la biodiversité et des habitats naturels.

« C'est un enjeu important dans un territoire sensible, à l'environnement riche, où une faune trouve refuge au sein d'un corridor vert qu'emprunte nombre d'oiseaux migrateurs et autres animaux ou insectes », commente Maxime Valentin, chef de projet développement durable à Lyon Confluence, aménageur du site. La première étape a été d'établir un inventaire de cette biodiversité au cours de l'automne 2011, avec des spécialistes de la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) et de la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), l'une des premières associations de protection de la nature en France.

Toute une palette d'animaux
L'étude a confirmé la richesse naturelle des 150 hectares du quartier Lyon Confluence, dans la presqu'île qui prolonge le centre de la capitale de Rhône-Alpes. Les animaux y trouvent un refuge provisoire ou permanent, que semble favoriser la création des nouveaux parcs et jardins aquatiques créés depuis le lancement du renouvellement urbain du site en 2005. Un tiers de ces anciennes friches industrielles a en effet été transformé en espace vert.

Au total, 32 espèces d'oiseaux y ont été observées, « dont 21 protégées et 22 qui nichent sur le périmètre d'étude ». On y trouve aussi toute une palette d'animaux comme ces castors d'Europe, grenouilles vertes, lézards des murailles ou, plus discrets, ces agrions délicats ou ces aeshnes affines, libellules à l'abdomen décoré de points ou rayures bleus, jaunes ou verts. « Cet état des lieux va permettre de dégager de nouvelles actions à lancer pour sensibiliser les habitants du quartier à cette biodiversité et mieux la protéger, voire la développer », commente Maxime Valentin.

Un Concours de « la Biodiversité chez moi » pourrait, par exemple, être lancé. Il valoriserait les initiatives dans le quartier, sur les balcons, dans les écoles, entreprises et collectivités, avec la création de nichoirs, d'hôtels à insectes, de mangeoires et autres structures appréciés des oiseaux, insectes, reptiles ou petits mammifères.

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